mardi 13 décembre 2011

Topite ta Pintade

Voici un article que j'ai écrit il y a quelques temps et qui a été publié sur le site Topito (j'ai même gagné un prix avec c'te truc).
En exclusivité mondiale, la version originale du top !


La piscine, il n’y a rien de mieux pour se détendre, se sentir léger et oublier les soucis du quotidien. Mais certaines personnes ont la faculté de rendre ce moment de calme très irritant. On hésite à les couler discrètement dans un coin du bassin histoire de pouvoir nager en paix et ne pas sortir de l’eau plus énervé que lorsqu’on y est entré.
  1. Le gamin qui fait des bombes : alors qu’il est déjà interdit de plonger. Bien sûr il ne regarde pas si quelqu’un est dans sa zone d’atterrissage et fini toujours par percuter la tête du pauvre nageur qui passait par là.
  2. Le maître nageur : qui vous regarde d’un air suspicieux pendant de longues minutes… On cherche ce qu’on peut bien faire de mal, on vérifie que son maillot ne laisse pas apparaître une zone suspecte, que l’on n’est pas dans une ligne réservée, qu’une nageoire n’est pas en train de nous pousser dans le dos. Pendant ce temps-là, le gamin du point 1 continue impunément son forfait.
  3. Les copines qui papotent : elles nagent très doucement, côte à côte, et restent bien parallèles l’une à l’autre en barrant le passage. À force de passer à côté d’elles, on connait tous les ragots de l’entreprise dans laquelle elles bossent.
  4. La mamie : elle est adorable avec son joli bonnet de bain suranné, mais elle vous coupe le passage en prenant une diagonale sans crier gare. Elle est lente, très lente...
  5. Celle qui nage sans s’attacher les cheveux : quelle agréable sensation que de sentir sur sa peau, des cheveux et des poils d’origine inconnue. Le minimum hygiénique c’est d’avoir les cheveux attachés, le nec plus ultra reste le bonnet qui en plus donne une vraie tête de nageur de compétition.
  6. Celui qui reste au bout du bassin : pendant 10 minutes, il ne nage pas, il reste juste là pour barrer le virage de ceux qui nagent. Si en plus on combine cette personne avec celles du point 3, on en arrive à vouloir imiter le gamin du point 1 et à lui sauter sur le coin du nez, mais le regard du maître nageur du point 2 nous en dissuade rapidement.
  7. Le papi : qui n’hésite pas une seule seconde à montrer ses fesses dans les douches mixtes… Si seulement c’était un bel éphèbe de 25 ans, musclé par les longues heures passées à enchaîner les longueurs, des gouttes d’eau coulant sensuellement le long de sa peau dorée, euh… pardon. Je m’égare là.
  8. Celui qui tente de battre le record du monde de 50 mètres papillon : rien ne l’arrête, surtout pas les autres nageurs qui font tranquillement leurs longueurs. Il n’est pas rare de se prendre un coup de pied ou de main au passage.
  9. Celle qui ne veut pas se mouiller la tête : généralement elle rouspète quand quelqu’un passe à moins de 3 mètres d’elle parce qu’elle risque de se prendre une goutte d’eau sur sa précieuse chevelure. Au moins, elle ne risque pas de semer ses cheveux dans l’eau (cf. point 5).
  10. Celui qui ne supporte pas le chlore : et qui est obligé de nager avec un bonnet de bain, des lunettes, un pince-nez et des bouchons d’oreille. Il ne ressemble plus à grand-chose derrière son accoutrement ridicule… ah ben en fait, ça c’est moi !

dimanche 23 octobre 2011

Les Pintades, c'est plus ce que c'était


Cette semaine, je discutais avec un quarantenaire qui me disait que pour rien au monde il ne souhaiterait retrouver ces 20 ans ; la faute à la conjoncture actuelle, le chômage, la crise… Face à ses affirmations, je n’ai pas trop su quoi répondre à part un étrange « oh, ça va, on arrive à survivre ». Qu’aurais je pu répondre ? « Tu as raison, c’était mieux avant » ? Mais avant quoi ?

J’ai grandi en entendant deux discours différents ; d’un coté, celui de mes parents ayant connu une France avec le plein emploi, et qui proclame haut et fort que si on veut vraiment bosser, on trouve forcement du travail. De l’autre, celui des médias annonçant régulièrement la fermeture de grandes usines et la hausse du chiffre du chômage. Du coup, moi au milieu, je me suis sentie légèrement perdue.
Je n’ai jamais connu les trente glorieuses, je suis née dans les vingt médiocres. Le mot chômage, je le connais depuis que mon cerveau a été en mesure de comprendre sa signification.

Lorsqu’on me parle de la difficulté des jeunes à trouver un emploi, j’ai encore moins de point de repère. J’ai terminé mes études en juillet 2008, deux mois avant le début de la « crise de 2008 ». Je ne connais que le monde de l’emploi actuel, je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est la normalité.
J’ai trouvé mon premier emploi en quatre mois. Lorsque je ne suis retrouvé au chômage, il ne m’aura fallu que trois mois pour avoir une réponse positive. Dans le 2e cas, j’ai tout de même été confrontée à une certaine frilosité des recruteurs et des mécènes de l’entreprise et entre la réponse positive en juillet et le début de mon contrat le mois prochain, j’ai eu le temps que réfléchir à ce cruel monde de l’emploi. Mais finalement, dans les deux cas, j’ai obtenu ces fameux CDI que les médias nous annoncent si dur à décrocher.

Du coup, que répondre lorsqu’on me dit que c’était mieux avant, lorsque ma version de la normalité de la vie semble si dure à supporter pour les générations antérieures ? On parle souvent de génération sacrifiée, mais j’ai entendu cette expression pour ma génération, la génération précédente et les générations futures.

Et d’ailleurs, que signifie « C’était mieux avant » ?

Aujourd’hui j’ai regardé un reportage cubain appelé « Lerideau de sucre » qui parle du mouvement des jeunes pionniers pendant l’apogée du régime cubain dans les années 70. Les interviewés étaient sur les bancs de l’école à cette époque, ils ne se souviennent que d’une enfance heureuse et restent nostalgiques d’un régime communiste puissant ; mais en même temps, la plupart des gens gardent un regard bienveillant sur leur jeunesse. Le message du film est ce qui me semble une ritournelle récurrente « C’était mieux avant ».



Autre sujet, le pouvoir d’achat. Autour de moi, tout le monde se plain de la chute de son pouvoir d’achat. Lorsque j’entends ce discours chez des jeunes entrés dans le monde du travail depuis moins de 5 ans, je suis sceptique. Ils n’ont jamais travaillé auparavant, ils n’ont jamais eu de pouvoir d’achat, jamais eu de salaire, de factures à payer… comment sait on que l’on perd son pouvoir d’achat lorsqu’on a vécu au crochet de papa-maman ?
Et même, il y a dix ans, le budget téléphone portable, internet, tablette tactile n’existait pas. On se créé des postes de dépense supplémentaires et pas forcément utiles, on se créé des besoins pour finir par venir pleurer parce que le compte en banque est vide.


Bref, plutôt que de me plonger dans la nostalgie de ma douce enfance, je préfère regarder en face le monde dans lequel j’évolue. Je n’ai pas envie de me plaindre de la « difficulté » du monde moderne, j’ai juste envie d’évoluer, de faire ma place dans cette « conjoncture » en me disant que ça sera mieux demain !

mercredi 21 septembre 2011

They say that the world was built for Pintade

Qui a passé ses dernières semaines dans une grotte au fin fond du Kazakhstan ? Personne ? Vous avez donc surement entendu parler de la monstrueuse Lana Del Rey.


Avouons le... tout a déjà été dit sur cette new-yorkaise de 24 ans, tous les adjectifs ont été utilisés, toutes les passions se sont déchaînées, tous les blog en ont parlé...

Je ne reviendrais pas sur le personnage d'"Hollywood Sad Core" ou de "Gangster Nancy Sinatra” qu’interprète Lizzy Grant. Je ne vais même pas la comparer à Amy Winehouse comme on peut le voir partout sur la toile. Je ne vais même pas chercher à comprendre à quoi joue cette fille. Je vais juste écouter encore et encore cette voix si envoûtante et ce sublime morceau qu'est Vidéo Games

 


♫ It's you, it's you, it's all for you ♫
♫ Everything I do ♫
♫ I tell you all the time ♫
♫ Heaven is a place on earth with you ♫
♫ Tell me all the things you want to do ♫
♫ I heard that you like the bad girls ♫
♫ Honey, is that true? ♫
♫ It's better than I ever even knew ♫
♫ They say that the world was built for two ♫
♫ Only worth living if somebody is loving you ♫
♫ Baby now you do ♫








Quelques articles qui en parlent mieux que moi :
Lana Del Rey, lolita incendiaire - Les Inrocks
Lana Del Rey m’effraie - La Blogothèque
Lana Del Rey - Le Myspace



Je m'étais promise de ne pas en parler... hum, je crois que c'est loupé !

vendredi 16 septembre 2011

J'ai la Pintade triste

En parcourant les quelques blogs que je suis quotidiennement je suis tombée sur l'article d'une française revenant de 3 ans à New York. Dans cet article, elle raconte les deniers jours à New York. Chacune de ses lignes me rappelle le jour le plus dur de ma vie, mon dernier jour à New York.

J'ai déjà parlé de mon passage à New York dans mon dernier article, du coup j'ai hésité à aborder ce thème dans cet article, mais la nostalgie dans laquelle m'a mise l'article que je viens de lire m’empêche de penser à autre chose.

Donc pour remettre dans le contexte, en 2007, je suis partie en stage à New York. Cette expérience a été la plus bouleversante de ma vie. Jeudi dernier, j'ai assisté à une réunion dans une association d'aide aux jeunes qui ont le projet de s'expatrier (l'association s'appelle Itinéraire International). Nous étions quatre jeunes à assister à cette réunion, j'étais la seule à avoir vécu à l'étranger et lorsque le sujet à basculer sur mon expérience j'ai surpris tout le monde en disant que je déconseillais aux gens de partir sans être sûr de pouvoir gérer les conséquences d'un tel changement de vie.

Partir à New York pour quelques jours de vacances, c'est une chose ; y vivre, c'est se découvrir. Je suis partie jeune et pimpante à l'âge de 21 ans, les yeux plein d'étoiles et d'American dream. Les gens que j'ai rencontré là-bas étaient dans le même état que moi, un rêve éveillé où le quotidien s'appelle Times Square ou Broadway, vivant dans la bulle que forment les grattes-ciels et où l'on passe son temps à se dire "p*****, je vis à New York".

Avant de faire mon école de commerce, l'idée de partir, de quitter la France, ne m'avait à peine effleuré ; mais quant il a fallu choisir une destination pour mon stage, j'ai compris que c'était le moment où jamais de donner à ma vie une dimension inattendue. Quelques mails envoyés, une demande de visa et me voilà dans un avion à apercevoir les premiers terrains de base-ball depuis mon hublot. En atterrissant, je n'aurais jamais pensé à la transformation que j'allais vivre pendant les quelques mois de mon passage là bas.

Première galère, le logement. Bon ok, je suis partie complètement à l'arrache (du genre une réservation pour 2 nuits dans un hôtel et rien d'autre pour la suite). Du coup, j'ai passé pas mal de temps à chercher un logement, visiter des appartements catastrophiques et hors de prix, à aller d'hôtel en hôtel pour avoir quand même un toit pour dormir. Rajouté à cela une banque qui m'interdit de sortir d'un coup l'argent pour payer mon loyer et la caution (2 mois de loyer, donc pour Manhattan ça fait dans les $2500 à sortir d'un coup). J'ai fini par trouver quelque chose à Brooklyn dans un quartier peu recommandable (ce que personne ne m'a bien sûr pas dit avant que je paie mon premier mois de loyer).

Deuxième galère, la ville, la langue, la culture, la solitude. Ben oui, quand on débarque de l'avion avec ses valises et qu'on ne connait rien n'y personne, on commence par quoi ? Heureusement, mon chef m'a cherché à l'aéroport le premier jour. Mais ensuite, moi petite frenchie n'ayant quitté son Alsace natale que pour les vacances, comment je m'intègre dans une ville où rien n'est comparable à ce que j'ai connu jusqu'à là ? Je suis plutôt téméraire, du genre à foncer dans le tas sans trop préparer ma chute ; bref, je n'étais pas du tout préparée à ça. Donc un conseil avant de partir, on anticipe et on se prépare, compris ?!? Pourtant, j'ai de la chance, les new-yorkais sont accueillants et je rencontre vite plusieurs personnes qui m'accompagneront dans mes aventures.

Troisième galère, le boulot.
9h - Hi everybody. - Hi.
10h - Helene, can you send me this email ?
11h43 - Please, call the warehouse for the shipment ?
13h32 - I need two copies of Bill of loading.
15h04 - Send these faxes to the client.
16h59 (une minute avant la fin de journée) Helene, Meeeeeeeeeeting.
Donc voilà, des journées longues et vide où j'ai pu travailler ma manucure et en regardant l'agitation des gens devant Ground Zero.
Ce qui devait arriver, arriva. Un vendredi soir mon patron me convoque dans son bureau, je n'ai pas assez de boulot à faire pour qu'on me garde. Et meeeeer**
Donc grosse galère, j'aurai pu facilement trouvé un nouveau stage si ça n'avait été aussi compliqué au niveau du visa, des conventions de stage et de mon sponsor.

Quatrième galère, le retour en France. Comme je l'ai dit plus haut, ce fut surement le jour le plus dur de ma vie. Après quelques semaines à essayer de tout faire pour rester aux USA, quelques jours de vacances aux Canada, j'ai été appelé pour travailler à Paris.
- Bonjour, vous pouvez commencer à Paris lundi ?
- Euh, je suis au Canada en ce moment, faut que je repasse par New York pour récupérer mes affaires.
- Bon la semaine d'après alors.
- Ben euh, bon ben ok.
Retour du Canada un samedi soir après 8h de bus à regarder défiler la foret, avant le grand retour en France  le mardi.

Donc pour en revenir au sujet de l'article, les derniers jours à New York. Mais d'abord une petite chanson de circonstance.


Pendant les trois jours qu'il me restait avant mon retour en France, chaque chose que je faisais, je la faisais pour la dernière fois, chaque lieu, chaque personne, je les voyais pour la dernière fois... chaque seconde est vécue avec mélancolie. Un dernier shopping pour les cadeaux, un dernier tour en taxi pour les souvenirs, une dernière ballade pour imprimer dans mon esprit les dernières images de ces quelques mois passés là.
Je ne suis pas complètement triste de partir, à cause de la situation alambiquée des dernières semaines, j'ai juste envie de me réfugier auprès des miens.
Puis départ pour l'aéroport, l'attente de l'avion, le vol long, le retour en France brusque, trop brusque. A Paris, je tombe sur un agent au sol insupportable, arrogant et qui me donne envie de pleurer tout en me draguant lourdement.
Les jours qui suivent me montreront combien les français sont désagréables ; fini les petits mots gentils à la caisse des magasins, fini les gentilles attentions des inconnus dans la rue, fini le sourire des gens. Je retrouve mes amis, rien à changé au cours des derniers mois, rien à changé à part moi. Je ne comprends plus le monde qui m'entoure. Je connais pourtant les lieux dans lesquels j'évolue mais je me sens à nouveau comme la petite frenchie fraîchement descendue de son avion, complètement perdu. Les gens qui m'entourent ne peuvent pas comprendre ce que je suis en train de vivre.
Cinq jours après mon arrivée à Mulhouse, je pars pour trois mois à Paris, ça sera une bouffée d'air frais, un moment pour me réapproprier mon pays.

Cinquième galère, la vie qui continue. Si dans les premiers mois, je ne pensais qu'à repartir, j'ai fini par me convaincre que revivre à New York serait une erreur. Depuis je passe d'un dégoût profond l'Amérique à une envie irrépressible de repartir. Pourtant, la dernière fois que j'ai pu me payer des belles vacances, je suis partie en Israël alors que j'aurai pu largement retourner à New York ; à chaque fois que je choisi une destination, je me dis qu'il serait dommage de se limiter à une seule ville et je fini par partir dans un autre pays.

PS : Pendant toute la rédaction de cet article, j'ai écouté New York de U2... je dois être sévèrement en manque en fait.

dimanche 11 septembre 2011

Commémoration pour une Pintade

...parce qu'on est le 11 septembre.

J'ai parcouru quelques articles sur wikipédia, regardé quelques vidéos sur le site de l'ina. Je suis tombée sur une interview des frères Naudet. Je me suis dit : tiens je vais regarder le film.



J'ai cherché le film en streaming, j'ai eu du mal à le trouver. J'ai fini par le lancer et quand j'ai vu que les premiers textes n'étaient qu'en anglais, j'ai eu peur d'avoir tout le film en anglais. Je me suis rappeler que je suis sensée parler anglais couramment, mais aussi que je suis une grosse fainéante qui n'aime pas regarder les films en VO. Enfin, le narrateur du film parlait français, les témoignages étaient en anglais sans sous-titre, finalement c'était le bon compromis pour dire que j'ai fait l'effort de regarder une VO.

Et puis, j'ai reconnu l'angle de church street et de vesey street à New York


Je me suis dit qu'en regardant bien, je verrai l'immeuble où je bossais à New York


Mais je ne l'ai pas vraiment aperçu, j'ai juste vu le salon Jean-Louis David juste en dessous


Je me suis fait couper les cheveux une fois dans ce salon ; la pire expérience de coiffure de ma vie.
Je ne savais dire frange en anglais, alors j'ai mimé.
La coiffeuse m'a arraché une boucle d'oreille avec son peigne, elle ne s'est pas excuser.
En sortant, je suis allée dans le Starbucks d'à côté pour refaire mon brushing accroupi sous le sèche main des toilettes.

J'ai ensuite regardé dans la foule des gens qui avaient été filmés, si je reconnaissais quelqu'un, un de mes anciens collègues par exemple. Rien. Je me suis demandée comment j'aurais réagit si j'avais bossé dans cet immeuble le jour des attentats. Est ce que je serais restée dans mon bureau pour suivre les évènements depuis ma fenêtre ? Est ce que je serais descendue dans la rue ? Est ce que j'aurais fuit ? J'ai repensé à mes collègues, je n'ai jamais osé leur poser des questions, dès qu'on abordait un peu le sujet, je sentais une montée d'émotion dans leur voix.
J'ai repensé au 9 septembre, j'étais au lycée en cours d'anglais à ce moment là. La prof nous annonçait que nous partirions en Angleterre avant la fin de l'année et aux USA l'année suivante. Bien sûr, on est jamais parti. J'ai appris ce qui s'était passé le soir en rentrant de l'école. J'ai allumé la télé, vu Manhattan sous la poussière, mes parents n'étaient pas au courant.
Je me suis dit que j'aurais voulu être à New York ce jour là pour vivre cette situation si particulière et puis j'ai eu honte d'avoir pensé ça... - tout en me disant que plein de personnes ont du un jour penser la même chose - parce que plein de new-yorkais auraient voulu être loin de NYC à ce moment là.

Après le film, j'ai regardé quelques vidéos, notamment des afghans vivant aux fond des montagnes qui n'ont jamais entendu parler des attentats et pour qui les photos de New York étaient peut être celle de Kaboul. Je me suis dit que je voudrais bien voir Kaboul un jour. Mais un Kaboul comme celui des cerfs volant de Kaboul, bref, un Kaboul qui n'existe plus.

Je ne voulais pas spécialement consacrer mon dimanche au 11 septembre, mais je me suis laissée entraînée par tous les articles et vidéos consacrés aux commémorations.

Le soir, j'ai regardé le film d'M6 sur le vol 93... comme pour Titanic, on sait bien qu'à la fin tout le monde meurt, mais on espère quand même que ça finira bien.

Enfin bon bref, au moins maintenant je sais que la frange se dit fringe... tout simplement

lundi 1 août 2011

Into the Pintade

J'aime voyager ; et de ce fait, je m'ennuie dès qu'elle reste trop longtemps dans son Alsace natal. J'ai profité de mes études pour traverser l'Atlantique et rencontrer les pintades new-yorkaises et parcouru la plaine québécoise pour aller manger de la poutine à Montréal. Comme je suis curieuse, je suis allée jeter un coup d'oeil en Israël et en Cisjordanie, histoire d'essayer de comprendre ce qui passe vraiment là-bas.
Bien sûr j'ai visité la France, Paris et ses pigeons (oui je bien parle des oiseaux...), je me suis ruinée en shopping à Londres, est passée par plein d'autres pays européens et cours se réfugier en suisse dès que je ne supporte plus ces râleurs de français.

Du coup, je passe son temps à chercher quelle sera sa prochaine destination, retourner à Londres ou New York ? Découvrir des pays exotiques en Amérique du Sud ou en Asie ? Partir à Moscou ou Saint-Pétersbourg pour qu'enfin ses foutus cours de russe que je prends depuis deux ans me servent enfin à quelque chose ? Ou alors approfondir la connaissance de mon pays, chevaucher de fiers destriers en Normandie ou en Camargue ? Etre un peu plus original et découvrir l'Australie ou l'Afrique du Sud ?
Des idées, j'en ai ; il ne manque plus que la rencontre avec un vieux et malade jeune et beau milliardaire, ou alors de faire enfin le métier de mes rêves et pouvoir m'émerveiller un peu plus chaque jour sur les beautés de la planète.

vendredi 10 juin 2011

Pintade only knows


Sur les statues équestres, si le cheval a les deux membres avant levés, son cavalier est mort au combat. Si juste un membre est levé, le cavalier est mort suite à ses blessures. Si les quatre membres touchent terre, c'est une mort naturelle.

vendredi 25 mars 2011

Pintade song

En ce jour de sortie du film Gainsbourg, je pouvais passer à côté d'une petite vidéo.
Alors ok, Poupée de cire, poupée de son est chantée par France Gall, mais n'oublions pas que c'est Gainsbourg qui a écrit la chanson.
De plus, j'aime beaucoup cette interprétation d'Arcade Fire, j'aime la manière dont Régine Chassagne met en scène ce morceau... et même si l'on ne sent pas vraiment la Arcade Fire touch, cette vidéo ne fait que confirmer ma passion pour ce groupe!